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Zorabots, une entreprise belge à la pointe de la robotique

L’entreprise Zorabots est basée à Ostende. Les cofondateurs Fabrice Goffin et Tommy Deblieck rêvaient d’un R2D2, ils ont créé Zora.

Le robot de l’entreprise Zorabots peut se tenir “à deux mètres de distance, vous n’avez pas besoin de le toucher, il est complètement manipulable à la voix, comme un Google Home ou un Alexa“, explique Raphael Tassart pour Zorabots. Un robot comme Alexa, mais sur deux jambes. Ou deux roues. L’entreprise flamande s’est spécialisée dans la production des robots humanoïdes. Elle fait aujourd’hui partie des leaders au niveau global.

Zora et compagnie

L’entreprise a développé plusieurs programmes. Le plus répandu porte le nom de Zora. La petite humanoïde mesure 27cm. Elle appréhende très bien l’espace autour d’elle, notamment grâce à de nombreux capteurs installés dans ses pieds, ses mains et sa tête. Sa vue est précise : elle est équipée de deux caméras à haute résolution. Pour l’écoute et les paroles, Zora s’appuie sur quatre microphones et haut-parleurs.


Pour l’accueil de clients notamment, il y a Pepper le majordome. Il se déplace sur trois roues et présente un écran sur son buste. Pepper sait se repérer : il retrouve son chemin dans un lieu donné et peut reconnaitre des produits. Il peut accompagner les clients jusqu’à un point donné, à un rythme de 3km/h.


Zorabots a développé un robot destiné au grand public, notamment auprès des personnes âgées. Billy-Billy est un pot de fleurs interactif.


Il ne se déplace pas. Billy-Billy est équipé de capteurs pour indiquer la quantité de lumière et la température d’une pièce. Il permet “d’aider les personnes âgées à s’occuper des plantes“. Une plateforme en ligne associée permet d’envoyer des messages à travers le robot, mais aussi de faire des rappels pour des rendez-vous.

Des robots pour tous

Ces robots sont très utiles dans les magasins. Le robot “peut guider les visiteurs à travers l’espace, vers le bon endroit, dans le bon rayon, au bon espace“, explique Raphael Tassart. Avec la reconnaissance faciale, le programme peut reconnaitre un client qui participe à un programme de fidélité (avec son accord préalable) et lui indiquer s’il peut profiter d’une promotion par exemple.



Les robots peuvent également animer “des séances de kinésithérapie, de gym, d’exercice physique”, dans les maisons de repos. Raphael Tassart explique qu’”avec un robot parfois le jugement, la peur, l’appréhension que vous avez n’est plus du tout la même, ça peut libérer la parole et c’est ce qui se passe, très bien“. L’entreprise a d’ailleurs mis à disposition ses robots durant le confinement. Avec un programme simplifié, plusieurs exemplaires de Zora ont notamment permis aux personnes isolées de passer des appels vidéo.

Zora et Pepper ne viendront pas voler votre travail. Le robot ne prend jamais la tâche d’un être humain. “Il est là pour animer, apporter une autre expérience, soutenir, supporter, aider dans les tâches répétitives“, explique Raphael Tassart. Dans certains cas, il va tout de même prendre des tâches assignées à un être humain. Dans cas-là, Raphael Tassart précise que c’est dans le but de “libérer du temps et d’accorder plus de temps sur une tâche où l’être humain a une valeur ajoutée“.

Un corps et une tête

Zorabots “crée” des robots, mais l’entreprise ne les a pas fabriqués. “Si on doit être intellectuellement honnête à la base c’est un robot qui s’appelle Nao et qui est fabriqué par un japonais“, explique Raphael Tassart. Un robot est constitué de deux choses, une enveloppe plastique et un programme qui lui sert de cerveau. Zorabots développe le cerveau de ses robots.

Les deux cofondateurs Fabrice Goffin et Tommy Deblieck sont des fans de la saga Star Wars. “Ils avaient une grande envie, c’était de créer leurs propres R2D2, leurs propres robots“, explique Raphael Tassart. Ils ont découvert le petit Nao, fabriqué à l’époque par l’entreprise française Aldebaran Robotics (aujourd’hui, Soft Bank Robotics).

Zorabots développe un logiciel qui permet à tout le monde de prendre en main le robot, “et faire plein de choses avec“, explique Raphael Tassart. Fabrice Goffin et Tommy Deblieck voulaient des robots “qui ne soient pas que des gadgets“, c’est-à-dire “créer des robots qui rendent service“. Zora est donc un logiciel intégré au robot Nao, de l’entreprise japonaise Softbank Robotics.

Le logiciel développé est intuitif, Raphael Tassart explique que “vous avez juste des cases et des boxes à bouger sur une timeline, c’est hyper facile“. Il estime qu’en “une heure montre en main vous êtes capable de faire tout ce que vous voulez avec le robot“. Au départ, les robots étaient destinés à de la rééducation kinésithérapeutique. L’entreprise a rapidement étendu ses activités : “après petit à petit on s’est ouvert à d’autres types de robot, d’autres types de hardwares“, explique Raphael Tassart.





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